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Le politologue Boni Richard Orou a opiné sur la réaction de Me Adrien Houngbédji sur l’actualité politique nationale le samedi 1er février 2025 en marge de la cérémonie de vœux de nouvel an des cadors de l’ex-Parti du renouveau démocratique (Prd). Pour le président du mouvement Libéral, « En 2022, le Prd aurait dû conditionner son alliance avec la majorité présidentielle à la libération des détenus politiques… » au lieu de demander à ce qu’ils soient libérés aujourd’hui et que ceux qui sont en exil rentrent. D’après le communicateur, « ces retours en arrière constant », à travers lesquels s’illustrent le leader des Tchoco- Tchoco, « déstabilisent les jeunes » qui suivent leurs aînés, et les laissent «sans repères». Lire son avis.
De mon point de vue,
En 2022, le Prd aurait dû conditionner son alliance avec la majorité présidentielle à la libération des détenus politiques et au rétablissement d’un ordre constitutionnel clair. Si nous aspirons à exercer une politique responsable et à devenir un modèle pour la jeunesse, il est impératif de leur enseigner l’importance de l’intégrité en politique. Nous devons rejeter la duperie et l’esprit de vengeance lorsque nos objectifs et promesses ne sont pas réalisés.
Ces retours en arrière constant déstabilisent les jeunes qui nous suivent, les laissant sans repères.
Ils oscillent entre des positions contradictoires, perdant ainsi toute confiance.
Depuis l’alliance Wologuêdê, les mêmes individus changent de camp, menaçant de défaire les alliances qu’ils ont contribué à établir, tout cela pour faire grimper les enjeux à la fin du mandat de l’autre.
Pendant ce temps, le peuple, meurtri, écoute des discours qui ne font que panser des blessures jamais fermées.
Quel désordre inacceptable !
Prenez soin de vous
Boni Richard Ouorou