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Attendu aux côtés de ses lieutenants de la coalition Takku Wallu pour battre campagne en vue des prochaines Législatives au Sénégal, l’ex-président de la République, Macky Sall, n’y sera pas jeudi 31 octobre 2024 comme précédemment annoncé. Stratégie politique oblige, dans un contexte où sa gouvernance est sérieusement critiquée par ses successeurs au pouvoir avec en toile de fond, des accusations de dilapidation des ressources du pays.
La nouvelle qui ne plaira certainement pas aux partisans a été officialisée dans une interview accordée à Radio France International (Rfi) Fulbe par l’ex-chef de l’État cette semaine. « Vous savez, mon retour au Sénégal n’est pas encore à l’ordre du jour. Une fois décidé, je ferai moi-même une annonce officielle et l’information va circuler », a-t-il déclaré. D’après le successeur de Abdoulaye Wade au pouvoir, son départ du Sénégal souscrit à une tradition qui est de mise au Sénégal pour les anciens présidents.
« En quittant le Sénégal, je n’ai fait que respecter la tradition, parce que quand un président est méprisé au pouvoir, il doit se retirer pour laisser le soin à ses successeurs afin qu’ils puissent bien dérouler », a confié Macky Sall.
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Quid de son comeback en politique ?
Profitant du micro de Rfi Fulbe, le président de la coalition d’opposition Takku Wallu établi au Maroc, a justifié son retour en politique au Sénégal. « Mes alliés, mes compagnons m’ont demandé de revenir pour diriger la liste pour soit gagner cette élection, sinon faire partie de ceux qui vont aider le peuple à sortir de la situation difficile à laquelle il fait face aujourd’hui, parce que cela fait sept mois que le nouveau régime est là, mais rien et nous avons peur que si rien n’est fait, ça va être difficile pour les Sénégalais », a-t-il fait savoir.
Ruée de l’Apr vers Pastef…
S’agissant de la ruée de certains responsables politiques de l’Alliance pour la République (Apr) de Macky Sall vers Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef), l’ex-chef de l’Etat dit ne pas être surpris. « Je ne suis pas surpris et cela pourrait peut-être créer une situation de découragement, mais je ne pense pas que cela puisse avoir un impact sur la marche de nos activités politiques. De toute façon, l’expression du vote revient aux Sénégalais. Pour le reste, je n’ai pas de commentaire à faire », conclut-il.
