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Première émission télévisée sur l’actualité nationale, après la rentrée gouvernementale du 2 septembre 2024. Le Secrétaire général adjoint du gouvernement et Porte-parole du gouvernement béninois, Wilfried Léandre Houngbédji était ce week-end sur Éden TV. C’était l’occasion pour lui de répondre aux préoccupations des journalistes Donklam Abalo et William Aguiar, relatives au dossier interpellation illégale de Steve Amoussou au Togo, les réformes dans l’enseignement avec la situation des AME, les cantines scolaires, le projet de loi sur la chefferie traditionnelle, la visite de l’ancien président Nicéphore Soglo à la Gdiz… L’ engagement pris, il y a quelques mois, par le gouvernement de reverser, dans la Fonction publique, les Aspirants au Métier d’Enseignant a justement induit sur le plateau la question d’un troisième mandat de Patrice Talon qui se susurre toujours dans l’opinion. Suivez le verbatim.
Donklam Abalo : Il y a certains qui pensent que c’est un engagement qui va nous amener certainement dans la période électorale et que ça pourrait être une promesse électorale.
Wilfried Houngbédji : L’engagement a été pris hors toute période électorale. Vous savez au moins que le président Patrice Talon ne fait les choses en pensant aux élections qui arrivent. Encore, 2026, il n’est pas sur le bulletin de vote.
Donklam Abalo : Pour le moment.
Wilfried Houngbédji : Vous le savez très bien, M. Abalo ; et tous les Béninois le savent.
Donklam Abalo : Il y a des rumeurs.
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Wilfried Houngbédji : Il y a des rumeurs encore, qui laissent croire que le président Talon serait sur les bulletins de vote en 2026?
Donklam Abalo : Il y a des rumeurs qui laissent croire qu’il serait intéressé par un troisième mandat.
Wilfried Houngbédji : Intéressé ? Après toutes les assurances qu’il vous a données ? Après tous les gages de sa bonne foi qu’il vous a montrés ? Malgré tous les garde-fous dans la Constitution ? Par quelle alchimie ? Par quelle alchimie ?
William Aguiar : Une nouvelle révision, pourquoi pas !
Wilfried Houngbédji : Dans une Assemblée où vous avez l’opposition qui a plus qu’une minorité de blocage ? Or, il a disposé d’une Assemblée qui lui était acquise à 100% et il n’a pas fait ça. Et aujourd’hui, il va décider de le faire sachant qu’il y a une opposition dont l’accompagnement serait indispensable pour le faire. Non, je crois que pour nous, en tout cas, ce sujet, c’est un sujet qui est derrière nous. Il n’existe même pas. Franchement, il n’existe pas. Si nos amis n’ont pas de sujet plus sérieux, il faudrait peut être leur en trouver.
Transcription : Africa Dev News
