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Le président sud-coréen Yoon Suk-yeol a été destitué ce samedi 14 décembre, par le Parlement réuni à Séoul. Il lui est reproché son choix d’imposer la loi martiale « pour protéger la Corée du Sud libérale des menaces posées par les forces communistes nord-coréennes et éliminer les éléments hostiles à l’Etat ».
La motion de destitution a recueilli les 200 voix nécessaires (204 pour et 85 contre) pour être adoptée. Un vote qui a vraiment choqué l’homme d’Etat. « Je suis profondément frustré (…) mais je dois me retirer », a-t-il déclaré, appelant à en finir avec « la politique de l’excès et de la confrontation » au profit d’une « politique de délibération et de considération ». Président conservateur, Yoon Suk-yeol avait été vivement critiqué et accusé de toutes parts, y compris dans son propre camp, d’avoir ébranlé la jeune démocratie sud-coréenne. Il était devenu impopulaire.