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Non convaincus par l’appel au dialogue du président Bola Tinubu, les Nigérians étaient encore dans les rues ce lundi matin. On a pu voir du monde dans les rues à Lagos, à Abuja, à Kaduna, à Gombe ou même à Kano où un couvre-feu de 24h est pourtant en vigueur. Mais leurs manifestations ont été réprimées dans le sang la semaine dernière. On annonce une quarantaine de morts et 700 personnes arrêtées. Ces violences policières ont été décriées d’abord par les organisations des droits de l’Homme, mais également par le Prix Nobel de littérature, Wolé Soyinka.
« Tirer à balles réelles sur des manifestants pacifiques qui déplorent la faim, symbolise une régression inquiétante. Du type de celles qui précèdent très probablement les révolutions. », a-t-il lancé dimanche soir. Les manifestants demandent une meilleure gouvernance, ainsi que le rétablissement de subventions, notamment sur l’essence, une baisse des prix.